La chose qui fait que l'on me reconnait, aux premier abord, c'est cette cicatrice qui me barre le visage. Je ne peux plus du tout ouvrir mon œil droit et une sorte de croix condamne celui-ci. Mis à part ça, mon visage est plutôt celui d'une enfant. J'ai les traits fins, l’œil d'une belle couleur nuit, souvent peu expressif. Cependant, lorsque je souris, mon visage s'illumine et on me dis qu'alors, j'attire le regard. Mes cheveux sont court, il m'arrive un peu aux dessus de l'épaule. Plusieurs épis bleus claires me retombent sur le visage et encadrent doucement celui-ci. Sur le coter gauche de ma tête se trouve une mèche brune, parvenue ici par on ne sait quel moyen.

Je suis assez petite, en contradiction avec mon age, et mon poids s'accorde à cette taille. J'ai une très petite poitrine. On m'a d'ailleurs bien souvent traitée de "planche à pain". Cela ne me complexe pas vraiment, mais je n'aurais pas dis non à un décolleté plus fournit. J'aime beaucoup porter des vêtements dans le style Lolita, même si le plus souvent, je me contente de robes simples, courtes, de couleurs unis, avec, parfois, un motif inscrit dessus, à n'importe quel endroit du tissus. Je fais, de temps à autre, mes propre créations. Elles sont simples, mais les phrases gravées dessus me paraissent vraiment belles. J'ai la peau blanche. Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais bronzée, pour mon plus grand malheur.

Il n'est pas rare de me voir porter des accessoires, en effet, j'en raffole ! Mais si je les aime énormément, je veille à ne pas en abuser. Mon objet favori sera un ras du cou en dentelle noire que je porte beaucoup. J'aime aussi les bracelet breloques, qui font du bruit lorsque je bouge le bras. Je favorise cependant les cercles métalliques s'entrechoquant entre eux aux moindres mouvements, simplement pour le fait que j'adore ce bruit. Je ne me sépare jamais d'un tour de cheville en argent ciselée. Il n'a pas de signification particulière à mes yeux, mais l’attache est casser et il m'est désormais impossible de l'enlever. Il y a par contre une chose que je ne peux pas porter, car ça m'horripile, c'est un couvre-chef. Chapeau, casquette, foulard, des lors qu'on me met quelque chose sur la tête j'ai l'étrange impression étouffer, je n'en porte donc jamais.

Je suis le genre de femme qu'on ne peut pas cerner. On ne peut pas dire de moi que je suis une catin ou autre chose. Mon caractère est lunatique et intrépide. D'un naturel assez méfiant, je n'accorderais pas ma confiance au premier venu. Il est cependant très facile d'obtenir celle-ci. Mais, si vous perdez la confiance que j'ai placé en vous, il vous sera très difficile, pour ne pas dire, peut-être, impossible, de la récupérer. Je suis quelqu'un de particulièrement fragile. Je pleure facilement, lorsque je suis en colère, triste, ou que je ressent une émotion trop intense. Cela ne m’empêche pourtant pas de me mettre dans des situation plus ou moins compliquées très régulièrement.

Ayant une attirance toute particulière pour le sucre, je mange souvent des petit gâteaux recouvert de crème glacée et j'ai toujours quelques biscuits dans mon sac. Cette inclination contraste d'ailleurs énormément avec un gout prononcée pour la dentelle et le noir, qui m'a plusieurs fois valut la qualification de Gothique. J'aime aussi beaucoup lire, surtout le fantastique, et, une chose en entrainant une autre, j'écris beaucoup de nouvelles, plus ou moins longue. Celles-ci sont d'ailleurs souvent éparpillées dans ma chambre, sur mon bureaux. Actuellement, elles sont en paquet dans mon sac de voyage. Mais j'y viendrais plus tard.

Je ne penses pas avoir décrit toutes les subtilités de mon caractère. Mais peut-on réellement décrire toute une personne en quelques mots ? Il me semble avoir dit le principal, et j’espère que cela vous aura permis de mieux me comprendre.

Étant ange, je suis née ange. Cependant, mes parents étaient de simple humain, aussi quelle à été leurs surprises lorsque, alors que je naissais, deux ailes apparurent au lieu de ma tête. Je suis née enfermée dans un cocon formé par les plumes de mes deux ailes. Autant vous dire que les médecin présents voulurent de suite m'étudier et comprendre quel était cet étrange phénomène. Le fait que ma mère leurs dise vouloir récupérer sa fille ne les dérangea pas le moins du monde. Il m’enlevèrent à ma famille avant même que j'ai pu la connaitre, ou simplement la voir. Toujours cachée dans mon abri je m’éveillais peu à peu. Je ne sais pas exactement ce qu'ils me firent alors, qui le sais vraiment ? Mis à part eux, personne ne pourrais m'informer d'une telle chose ? La seules chose dont je suis sur, c'est que c'est à cette époque que j’écopais de ma cicatrices sur l'œil. De plus, je crains qu'a présent, ils ne soient plus très bavard.

En effet, mes parents, inquiets à mon sujet, parlèrent de cet événement au "sorcier" du village. Celui-ci, qui n'était pas seulement quelqu'un de bizarre, mais réellement un sorcier, vint aussi vite qu'il put à mon secours. Il tua sans aucun remord les cliniciens et me sauva la vie. Seulement voila, on ne confie pas un jeune ange à deux humains. Il ne me rendit pas à ma famille, loin de la, il leur expliqua longuement que j'étais morte et que ce qui avaient été pris pour des ailes étaient du à l’anesthésiant dont ils avait respirés des vapeurs et qui les avait fait halluciné. Ils m'éleva a leur place. Je ne sais pas si je dois me réjouir ou non de ce dernier point. Cependant, je n'ai pas été malheureuse.

Il fut gentil et doux avec moi, me considérant comme sa propre fille. Sauf que voila, quelque peu reclus, le sorcier n'avait pas que des amis. Et j'étais, comme qui dirait, sa faiblesse. Alors, pour je ne sais quelle raison, on m'enleva. Ce jour la, tout dérapa pour moi.

Attachée les deux mains dans le dos, je les entendais autour de moi, pourtant, je ne comprenais pas ce qu'il disait. Soudain, une main rappeuse se posa sur mon bras et ce fut trop, les larmes m'échappèrent. Silencieusement, je pleurais d'un trop plein d'émotion. Doucement, la main glissa sur ma peau, je la sentis sur ma robe, puis sur la peau de ma jambe, remontant lentement ma cuisse. Je savais plus ou moins se qu'il allait ce passer. Je tremblait, les larmes coulant sur mes joues. Quand les doigts froids rentrèrent en contact avec mon entre-jambe, je criais et, d'un mouvement violent, me dégageais de l’emprise de l'homme. Je voulais m'échapper. Avec mes mains, attachées devant moi, je retirait le bandeaux qui me cachait les yeux. Et je les vis. Ils étaient quatre, dont l'homme sur le sol, qui se tenait le bas-ventre, plier en deux. L'endroit était vide et froid, surement un vieil entrepôt. L'un des ravisseur s’approcha de moi, les deux mains en avant, comme pour me mettre en confiance. Je le dévisageais gravement. Alors qu'il se trouvait à quelques centimètres de moi, un bruit retentit, me faisant sursauter. Je faisais un large mouvement des mains, de la droite vers la gauche, par pure réflexe, pour éloigner cet homme. Un couteau se planta dans son cou. Quand je ramenais mes bras sur ma poitrine, l'arme se souleva et flotta dans l'air devant moi. Le choc fit cesser mes larmes. Les hommes, tout aussi choquer que moi, me traitèrent de démon et prirent leurs jambes à leurs cous. Je tombais à genoux. C'est moi qui avais fait ça ? Je baissais les yeux sur le cadavre. J'avais tuer un homme ?! Non ! Impossible ! Pourtant, je bougeais ma main, pour voir, et le couteau suivit mon geste. C'était bien moi qui faisais bouger cet objet ! J'en ressentit une intense fierté. Suivit d'une sentiment d'horreur, alors que je me rendais compte que j'avais tuer un homme et n'en ressentait réellement aucun regrets.

Je fuyais. Je courais et courais dans la forêt de je ne sais où. Celle qui entourait l'entrepôt. A force de courir, je débouchais sur la ville. J'allais pour y rentrer, quand je vis que, la-bas, personne n'avait d'ailes. Je jetais un coup d’œil dans mon dos. Je ne pouvais pas y aller ... Alors, je fis la tour de cette dernière. Il fallait que je retrouve Sam, mon père adoptif. Je savais à peu près où je me trouvais. C'est dans cette ville que nous venons nous ravitailler. Ainsi, d'ici, je connaissais le chemin pour rentrée. Je me mettais à marcher sur le bord de la route. Lorsque qu'une voiture passait, je me cachais dans les fourrées. J’atteignais la maison assez rapidement. Quand je rentrais, Sam se tourna et me dévisagea. Il me prit dans ses bras et me serra fort, me disant qu'il s'était inquiété comme pas possible. Je le regardais et, en me mettant de nouveau à pleurer, je lui racontais tous. Il me mis en face d'un miroir, le sourire aux lèvre.

- Tu es un véritable ange ma belle.

C'est ce qu'il me dit alors. Sur le coter de ma tête, une mèche brune. J'en fus choquer. Les larmes s'arrêtèrent, et c'est épuiser que je m'écroulais dans les bras de mon protecteur.