Académie Klain
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 Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi?

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Klain K. Elsa

Klain K. Elsa

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Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? _
MessageSujet: Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi?   Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Icon_minitimeJeu 19 Avr - 22:46


Si la jeunesse est un Art, tuer l'est aussi?
Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? 2_bmp10.Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? 1_bmp10.Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Sans_t18
« Ah... Les Hunters... Ont vraiment cette petite odeur désagréable...
Kamatani's speech; 1023 mots;
Ah... Ce que je pouvais me sentir mal lorsque je pénétrais dans cette cour durant la nuit en faisant ma ronde. Pour une raison qui m'était encore absolument inconnue, j'étais encore redevenue moi-même, laissant l'autre petite sommeiller au fond de mon être. Cette cour qui puait le hunter, j'étais obligée d'y aller, sinon on allait me remarquer, et je ne voulais absolument pas être le sujet principal des rumeurs idiotes que les humains et autres êtres idiots peuvent inventer. Je devais éviter toute erreur et donc bien inspecter les lieux à sa place. Quel sale boulot elle avait, tout de même. Et jamais elle ne se plaignait. Serais-je devenue comme cela moi aussi, si je n'avais pas été souillée par le sentiment de choc mélangé à la haine? Non... Elle est comme la moi d'avant, quand j'étais encore adolescente. Elle est comme la moi d'il y a huit ans, mais elle a de meilleures conditions de vie. Enfin, si c'est vraiment cela... J'en doute qu'on puisse comparer mes conditions de vie d'avant et les siennes de maintenant, ce sont deux choses différentes. Déjà, il suffit de regarder ma vie d'avant de plus près. J'avais une chose qui m'était le plus précieuse au monde : ma famille. J'avais mon grand frère, et j'avais une mère aimante dont les mots étaient si doux... Ses paroles venaient me caresser l'oreille à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, contrairement à celles de mon beau-père. Ses paroles fuient, elles courent, et par malheur elles trébuchent et tombent dans mon oreille. Non, je crois que si on met cet événement de ma vie à part, j'avais une meilleure vie qu'elle. Notre grand frère nous évite, il culpabilise. Notre père ne peut nous regarder en face, on lui rappelle trop celle qu'il aimait. Je le vois dans ses yeux, et je l'entends dans chaque mot qu'il prononce et qui arrivent à moi avec difficulté. De plus, cette pauvre petite doit s'occuper de tout, et elle se renferme toujours sur elle. Mais... Passons.

Ah, ce que je ne supportais pas l'odeur des hunters. Ils ont toujours cette odeur de sang sur eux, mais aussi cette odeur qui a un mélange de peur, de torture et de folie. Je suis sûre qu'ils ne sont pas différents des êtres magiques qui tuent, et qu'ils prennent leur pied à chaque fois qu'ils doivent tuer une proie. J'en suis certaine, ce ne sera pas à moi qu'on mentira à ce sujet-là. Je l'ai vu dans les yeux de ce que j'appelais "papa" à l'époque, lorsqu'il a tué ma pauvre mère. Je me souviens encore de son sourire en coin et de son regard satisfait. Elle lui avait tout donné, et lui, a tout pris. Même sa vie, ça ne lui suffisait pas qu’elle soit à lui, il devait la détruire. Mais bon, au fond, il lui a évité de vivre plus longtemps dans le monde actuel, rempli de préjugés, de rumeurs et d'êtres idiots. Je suis sûre qu'elle se repose bien là-haut. Enfin, dire là-haut est bien un trop grand mot, vu que je ne crois ni au paradis, ni aux enfers.

Mon odorat et les gouttes sur les feuilles des plantes me montraient qu'il avait plût. Et puis, je suis sûre qu’il ne va pas tarder à pleuvoir une seconde fois, à en voir le ciel. Aucune étoile n’est visible, on peut juste voir la lune qui semble perdre son combat contre les nuages et qui bientôt leur laissera sa place. Ah, si juste l'odeur des chasseurs ne venait pas gâcher celle de la pluie... Cette odeur je l'aimais tellement ! Un mélange de fraîcheur et de l'odeur de la nature. On pouvait disséquer cette odeur et en distinguer plein d'autres, les unes différentes des autres. Celle du bois mouillé, et de plein d'autres choses. J'étais tout de même surprise, parce que les feuilles sur l'arbre étaient jaunes, mais étaient bien là. C'était assez étonnant, vu que si mes souvenirs sont bons, nous sommes en décembre et la plupart des arbres a déjà perdu toutes ses feuilles... Mais bon, quelle idiote je fais, tout de même, je ne devrais pas être aussi étonnée. Nous sommes dans ce qu'on pourrait appeler un refuge pour être magiques après tout. Oui, c'est ce qui résume le mieux cette académie.

Tiens, l'odeur d'hunter s'intensifie, je trouve cela étonnant. Une odeur qui m'est familière d'ailleurs. Cela m'étonne, j'ai beau regarder autour de moi, je ne vois personne. Et je n'arrive même pas à trouver celle de qui c'est. Ça me gêne, ça me révolte, je n’aime tellement pas cette sensation de déjà vu, cette sensation à cause de laquelle on a l’impression qu’on va trouver ce que l’on cherche d’une seconde à l’autre.

Ah, la porte s'ouvre, je vois un sale rat qui pointe le bout de son nez. Je soupire. C’est cet idiot d’Akira. Va-t-il encore me sauter dessus comme toutes les autres fois, et s'arrêter comme il le faisait si bien à chaque fois que nos regards se sont croisés? Stupide chose, je ne vois aucune autre manière de laquelle je pourrais l'appeler. Du moins, j'ai beau dire ça... Je dois avouer que je l'aime bien, mais juste un tout petit peu. Comment pourrais-je dire ça? Ah, voilà, il suscite mon intérêt, je suis curieuse de voir jusqu'où notre combat pourrait aller. A vrai dire, je trouve que c'est une drôle de bête. Je me tourne vers lui, et dès que sa sale tête apparaît devant moi, je dis.

    « - Akira ! Mais... Que fais-tu là?


Et je ne souris pas, non. Je sais qu'elle sourit rarement, elle est moi, de toutes manières. Il est vrai que je lui aurais ris au nez, mais je ne veux pas qu'il remarque le changement de personnalité, alors je vais faire de mon mieux pour qu'il voit celle qui est son amie, celle que je ne suis plus. Ou du moins, presque, je le suis sans l’être. Ah, comme c’est compliqué… Puis, je le laisse venir vers moi, du moins j'espère qu'il va le faire, ce n'est pas aux jeunes filles de faire ça, après tout. Non mais oh.


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Akira Ishida

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Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? _
MessageSujet: Re: Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi?   Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Icon_minitimeDim 22 Avr - 20:11


« Qu'est-ce que je fais ici? Et bien, je me balade. »
    Akira traversait les couloirs de l'Académie, regardant à droite, puis à gauche, puis derrière, puis devant lui pour voir s'il étair bien seul. Il ne fallait surtout pas croire que s'il prenait toutes ces précotions, c'était surtout pour éviter d'être vu par quelqu'un, et parce qu'il préparait un coup tordu. Loin de là. Il faisait juste son sale boulot de Hunter qui était de bien vérifier que personne ne traîner dans les couloirs durant la nuit. Il faut croire que les surveillants ne suffisaient pas, et qu'il fallait en plus que de pauvres élèves soient obligés de passer leurs nuits à errer dans les couloirs. Au fond, ce n'était pas une chose qui déplaisait à Akira qui adorait les balades nocturnes, de plus, il adorait la liberté qu'on donnait aux Hunters. Pas de couvre-feux, ou du moins, ils devaient aller dormir juste après avoir fait leur ronde, mais il était clair qu'il était simple d'en abuser.

    Enfin, même avec cette liberté, le boulot d'Hunter n'était pas si simple qu'il puisse le paraître. Il faut être assez fort pour pouvoir se battre et savoir tuer. Mais, ça ne posait absolument aucun problème au jeune homme qui prenait cela pour un jeu, et qui commençait même à un peu s'ennuyer,
    ne trouvant plus de "proie" à son niveau. Elles étaient toutes à son goût ni assez rapides, ni assez fortes. Il y avait peut-être encore la petite Kamatani qui pouvait être un ennemi de taille.

    Le jeune Ishida se fondait dans le noir avec ses habits noirs. Il portait toujours des couleurs sombres, il était impossible de le voir un jour avec un pull jaune poussin ou un slim turquoise. Sauf si bien sûr, il avait erdu un pari avec des potes, ou un truc du genre. Et encore. Ce soir là, une fois sa ronde finie, il avait envie de profiter d'un des autres aventages des Hunter, la cour qui leur appartenait, et à eux seuls. Bien sûr, ils n'avaient pas vraiment le droit d'y aller la nuit, mais bon, Akira n'est pas du genre à toujours respecter les lois et tout ce qui va avec, c'st bien connu. Une fois sur place, il fut assez surpris car le local était ouvertn il en conclut donc qu'un Hunter devait y faire sa ronde. Il eut de la chance lorsqu'il vit que cette Hunter, c'était Elsa. La jeune fille semblait absorbée dans ses pensées mais remarqua tout de même sa présence. De sa douce voix, elle lui demanda ce qu'il faisait là. Cette voix qui le rendait dingue à chaque fois qu'il l'entendait. Cette douce voix qu'il pourrait écouter jour et nuit et dont parfois il rêve. Il lui sourit et en se grattant la tête, il répondit à la jeune fille :

    - Je... Je suis passé là juste pour voir qu'il n'y avait personne. Tu sais, en plus, la porte était ouverte, alors je me posais des questions...

    Après, si Elsa allait le croire ou non, allez savoir. Après tout, ça fait déjà un bon moment qu'ils se connaissent tous les deux. Il a même déjà eu le temps de développer des sentiments envers la petite qu'il n'avait jamais eu pour personne d'autre. C'est vrai qu'il était déjà sorti avec des filles, qui de plus lui plaisainet, mais jamais elles lui avaient plût à ce point. Il la trouvait mignonne, gentille adorable. Elle le faisait juste craquer. Même s'il y avait l'autre, la Kamatani, et au passage qui était surement la vraie Elsa. Il se demandait d'ailleurs souvent comment deux êtres qui étaient pourtant à la base censés être pareils pouvaient se différer autant. Ce n'était pas que sur certains détails, Akira avait l'impressin de ne trouver absolument aucun point commun entre les deux jeunes filles. Il faut avouer qu'il ne connaissait pas très bien Kamatani en même temps.

    Voulant voir la jeune fille de plus près, il s'approcha d'elle. Tout en marchant doucement en sa direction, il regarda le ciel, avant de pousser un long soupir. Leur petite soirée n'allait pas durer très longtemps, d'après le ciel, il n'allait pas tarder à pleuvoir. Puis, lorsqu'il s'était approché de la jeune fille, il voulait être encore plus prè. En fait, il était assez fatigué, et dans son état actuel, il contrôlait peu ses actions, ses pensées. Puis, plus il regardait l'objuet de ses désirs actuels, plus il avait envie de le prendre dans ses bras, de le serrer, et de ne plus le lâcher. Jamais . Puis, il est arrivé derrière elle, et lui passa la min dans ses longs cheveux, qui étaient d'une douceur...

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Klain K. Elsa

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MessageSujet: Re: Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi?   Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Icon_minitimeDim 29 Avr - 15:41


Si la jeunesse est un Art, tuer l'est aussi?
Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? 2_bmp10.Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? 1_bmp10.Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Sans_t18
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Idiot, comme toujours. « La porte était ouverte, alors… » Certes, on pourrait croire que quelqu’un ait pu rentrer, mais on pourrait aussi se douter qu’un Hunter y fait sa ronde. Si quelqu’un y était rentré, il aurait pu être un peu plus discret… Donc, sauf s’il avait l’intelligence d’une huitre, il aurait sûrement pensé à fermer la porte après lui. Et puis, même si cette fameuse cour suscite l’intérêt de plus d’un, et la curiosité des autres, elle n’a pourtant rien d’aussi extraordinaire que les personnes s’imaginent. De toutes manières, il n’y a rien de plus extraordinaire au monde, que l’imagination des gens. Certains peuvent parfois s’imaginer des choses… Inimaginables. Mais je comprends leur intérêt pour cette cour, après tout, qui n’a jamais été attiré par quelque chose qui lui était interdit, et qu’il n’a jamais vu ? On pourrait s’imaginer une multitude de choses dessus, les unes plus folles que les autres, alors je comprends.

Et pourtant, cette cour n’a rien de magique, c’est une simple cour, reposante, avec de la verdure, et des bancs, des tables… Une cour normale, où les Hunters se reposent, sont entre eux, loin des humains stupides, c’est tout. Aah… L’odeur d’Hunter s’intensifie, il est plus près, je ne fais pas que le sentir, je l’entends aussi. Un pas léger, il ne se presse pas, mais il ne traîne pas trop non plus. Je le sais maintenant derrière moi, je le sens tout près, je sens sa main dans mes cheveux. Je le sens les caresser, une main qui passe dans mes cheveux… Une sensation que je trouve agréable, malgré le fait que j’éprouve cela grâce à un Hunter. A vrai dire, cela faisait longtemps que je n’avais pas senti une telle sensation, la preuve, la dernière fois que je l’ai sentie, c’était lorsque ma mère m’avait gentiment caressé la tête pour me féliciter après que je lui ai joué un morceau au violon. « Bravo, c’est magnifique ma chérie. » Ses mots résonnent encore dans ma tête, à chaque fois que je lui joue le dernier morceau que j’ai pu lui jouer avant qu’elle ne soit tuée par ce que certains appellent « père », un mot que jamais dans ma vie, je n’utiliserais plus pour personne. Même pas pour cet Hunter incapable, dont les mots sont fugueurs, et qui n’a pu aider ma mère ce jour-là. Un père, une chose que je n’ai jamais eue, et que jamais je n’aurais. Il faut le dire, notre « père » de l’époque, passait peu de temps avec nous, juste ce qu’il faut. Je crois qu’on ne le voyait pas plus d’un mois par an, les fêtes comprises. Mais au fond, ça nous suffisait. Ma mère n’avait jamais eu de jalousie mal placée, je sais, je me souviens, qu’elle était sûre que jamais cet Hunter, qui a une époque a porté le titre de « père », aurait une aventure avec une autre. Alors au fond, vivre sans père, j’y suis habituée, vivre sans famille, sans affection, un peu moins. La preuve, une simple caresse sur les cheveux me fait « tant d’effets », et ravive plein de souvenirs, doux et mélodieux, mais aussi douloureux, tristes, qu’elle a peut-être oublié, et n’a jamais connu, mais pas moi. Elle… Je me demande si elle, cette petite qui sommeille en moi, considère monsieur Klain comme son père… Je n’en ai absolument aucune idée, après tout, je peux ressentir ce qu’elle ressent, mais pas tous les jours…

Ah, je suis bête.


Mais, passons toutes ses pensées stupides, et sans importance, revenons à l’essentiel. Même si c’est agréable, même si je ne veux pas que cela cesse, même si ça me fait plaisir, et que j’aimerais ressentir ça encore des heures, et des heures, je… Dois-je vraiment repousser sa main ? Après tout, qu’est-ce qu’elle ferait, la petite, à ma place ? Elle, elle est son amie, elle est sa meilleure amie. Elle est sa confidente, elle l’adore, sans pour autant l’aimer. L’amour, est un sentiment qu’elle ou moi ne connaissons absolument pas. Et moi, je ne veux pas le connaître, pas pour l’instant, pas en voyant à quoi il mène… Mais, il faut arrêter de penser à des choses idiots, le jeune Hunter va trouver cela étrange que je ne réagisse pas. Je ne dois plus perdre de temps.

Ah, tiens, une goutte tombe.


Je me retourne, et je le regarde, droit dans les yeux. Je lui fais un sourire doux et inquiet à la fois. J’enlève sa main de mes cheveux, et je la garde dans les miennes. Contrairement aux miennes, les siennes sont chaudes. Je me demande pendant une seconde, si je fais bien de les tenir. Mais, tant pis, au fond, s’il aura froid aux mains, ça ne me concerne absolument pas. Je m’en fiche. J’ouvre la bouche, et je réfléchis à ce que je pourrais dire. Une seconde passe, avant qu’il ne puisse entendre ne serait-ce qu’un son de ma voix.

    « - Quelque chose ne va pas, Akira ?

Il est vrai que moi, je m’en fiche. Mais je sais qu’elle, elle se serait inquiétée pour son ami, je suis sûre qu’elle aurait trouvé son acte étrange. A moins que je me trompe, à moins que c’est normal, au fond, encore une fois, je m’en fiche. Il serait juste embêtant qu’il découvre que ce n’est pas son amie qui lui tient les mains, mais une autre. Il est vrai qu’il ne dira rien à personne, j’en suis sûre, jamais il n’osera faire de mal à son amie. Sauf si bien sûr, moi et lui n’avons pas la même définition du mot amitié. Cela se peut.

Après tout, je ne crois plus en rien.


Plus rien qui touche le mot aimer. L’amitié… Non. L’amour ? Encore moins. Passons. Une seconde goûte me tombe, droit sur le nez. Sensation gênante, et désagréable. Je regarde le ciel, puis je regarde le jeune Ishida. Je n’ai pas envie de rentrer dans le bâtiment, l’odeur de dehors est bien trop agréable pour cela. Mais je n’ai pas non plus envie de rester sous la pluie. Il est vrai que j’aime bien la pluie, mais soit à petites doses, soit du haut de la fenêtre de ma chambre. Il est aussi vrai que je ne peux laisser Akira ici, seul. Après tout, je ne peux partir après lui avoir fait croire que j’avais l’impression que quelque chose n’allait pas. Ca serait ... Stupide ? Oui, c’est ça, stupide est le mot. Le pauvre, n’y comprendrait sûrement rien. Voilà que j’ouvre une seconde fois la bouche, une seconde fois que je laisse une seconde passer avant de trouver un mot à dire, comment bien formuler ma phrase.

    « - Dis-moi, ne penses-tu pas qu’on serait mieux à l’abri ? Comme…

Je ne finis pas ma phrase. Je cherche des yeux un coin où il pleura moins, où le sol est plus sac. La pluie s’intensifie de plus en plus, de plus en plus vite, alors il est simple de trouver un coin comme ça. Nous ne sommes déjà pas loin d’être mouillés comme des rats. J’en trouve un. Un banc sous un arbre, qui ne semble être plus ou moins sec. Oui, là-bas est un bon endroit pour attendre que la pluie cesse. Je le montre du doigt. Cette fois-ci, je ne réfléchis pas à la formulation de ma phrase.

    « - Comme là-bas.




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Akira Ishida

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MessageSujet: Re: Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi?   Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Icon_minitimeDim 22 Juil - 23:57


    Akira sentit une goutte lui tomber sur le nez, il comprit qu’il allait bientôt pleuvoir. Mais il s’enfichait un peu. Il était près de la jeune fille qui lui avait volé son cœur. La seule personne à qui il tenait. Il n’avait plus envie de jouer un personnage qu’il joue tout le temps, ce personnage qu’il joue, qui lui sert de masque pour cacher son vrai lui. Tout sourire c’était effacé de son visage. Il était comme figé. Il ne fit pas un seul mouvement lorsque la jeune fille enleva la main qu’il baladait dans ses cheveux pour ensuite la garder dans les siennes. Il ne fit aucune remarque sur le fait que leurs corps avaient une température complétement opposée. Alors que ses mains à lui étaient chaudes, celles de la jeune fille étaient glaciales, mais ça ne le gênait en rien. Même si ça pourrait paraître niais, mais rien que ce contact lui faisait plaisir. Le sourire doux et inquiet à la fois que venait de lui faire la jeune Klain le faisait juste fondre. C’était pourtant tellement inhabituel de la part de la jeune fille de sourire d’une telle façon. Mais Akira resta silencieux, et ne se posait même pas de questions à ce sujet. Et tout comme la jeune fille qui le regardait droit dans les yeux, il ne quittait pas les siens.

    « - Quelque chose ne va pas, Akira ?

    Il ne se donna pas la peine de répondre. Il était fatigué, et son cerveau refusait de lui répondre. Maintenant, tout acte, toute action faite par lui, tout mot qu’il allait prononcer, et tout autre qu’il allait garder pour lui, n’allaient plus qu’être des mots et gestes irréfléchis, qu’il risque soi d’oublier, soi de regretter le lendemain. Et dans son cas, c’était plutôt la seconde option. Mais il allait parfaitement bien. Il s’en voulait un peu d’inquiéter la jeune fille, mais par la même occasion, ça lui plaisait, alors il en profitait. Après tout, si elle s’inquiète pour lui, c’est bien parce qu’elle l’aime bien.

    La petite goutte qui lui était tombée sur le nez s’est transformée en pluie. Pluie qui devenait petit à petit de plus en plus dense. Mais Akira n’y fit pas attention, il resta silencieux, et ne bougea toujours pas. Il aime bien la pluie, de toutes manières. Peut-être même qu’elle lui permettra de se réveiller. Il serait temps, avant qu’il ne fasse une énorme bêtise. Oui, il serait temps.

    « - Dis-moi, ne penses-tu pas qu’on serait mieux à l’abri ? Comme…

    Il regarda la jeune fille qui sembla commencer à chercher un abri. Ce qu’il pensait ? Mais il ne pensait absolument rien ! Sa tête était totalement vide. Il était beaucoup trop fatigué. Alors que la pluie s’intensifiait de plus en plus, et que les deux adolescents commençaient à être de plus en plus mouillés, Akira ne faisait aucun effort pour éviter ça. Ca ne le gênait pas du tout.

    « - Comme là-bas.

    Lorsque la jeune fille lui fit comprendre par ces trois mot, qu’elle avait enfin trouvé un abri, le jeune Ishida ne fit que suivre son doigt du regard, sans toujours rien dire. Il regarda le banc qui était à l’abri de la pluie grâce à l’arbre qui le couvrait, et après une longue hésitation, il force la jeune fille à le suivre jusqu’au banc, en la tenant par la main. Une fois qu’ils sont arrivés sur le banc, il s’assoit, et entraîne vers lui, l’obligeant à s’asseoir à son tour. Sans même perdre une seconde de plus, la tête complétement vide, la capacité à réfléchir absente, il la prend dans ses bras, et la serre fort. Il ne veut même plus la lâcher. La sentir si près de lui, c’était presque un rêve. A vrai dire, sa relation avec elle n’a jamais été réellement tactile, alors il n’a jamais pu la tenir dans ses bras comme il le fait aujourd’hui. Mais il avait besoin d’une excuse pour lui expliquer pourquoi il la tenait dans ses bras. Sans perdre une seconde de plus, il lui dit la première chose qui lui passe par la tête :

    - C’est… Juste pour te réchauffer.

    C’est vrai que tous les deux, ils étaient mouillés, et le petit vent qui se levait ne leur aidait pas à se réchauffer.

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Klain K. Elsa

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MessageSujet: Re: Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi?   Si la jeunesse est un art, tuer l'est aussi? Icon_minitimeLun 24 Fév - 1:34



Si la jeunesse est un Art, tuer l'est aussi?
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Je soupirai intérieurement. J’avais comme une impression qu’il enchaînait mensonge sur mensonge. Il est bizarre, et j’ai énormément de mal à le comprendre. Ces gestes envers elle, ses mots, ses mensonges, son comportement, ses choix, ses décisions. J’aimerai tant que quelqu’un m’aide à m’y retrouver et à mieux comprendre. Ou, non, en fait, je m’en fiche complétement. Tous ces sentiments « humains », disons, je n’y crois pas. L’amour, le vrai, n’existe que dans les contes. J’en suis persuadée. Et pourtant, pourquoi le sien, envers elle, me semble si réel… ? A ce que je sache, il ne cherche aucunement à m’attraper, ou bien à me piéger ? A moins qu’il ne veuille ma peau. A moins qu’il ne soit comme celui qui m’a donné à la vie. Qu’il soit un simple traître qui joue un jeu et qui attend le moment où je serai le plus vulnérable. Je ne sais, je ne sais plus, je ne le comprends pas.

Je ne peux pas dire que j’ai commencé à ressentir ne serait-ce qu’un minimum de sympathie envers ce gamin, je le déteste. J’aimerai juste comprendre. J’aimerai juste trouver quelque chose en quoi je peux croire. Mais je veux aussi, et surtout pouvoir sauver ma peau durant le moment venu. Je veux être prête. Et ne jamais aimer. Je ne veux pas connaître le même sort que maman. Je le refuse. Et même s’il est son ami, il est un chasseur. Elle aussi en est une, mais elle est moi, et je suis elle. Je sens qu’au fond d’elle, elle veut tout simplement changer la vision que les gens peuvent avoir de nous deux. Je le sais. Tout comme moi par le passé, elle est naïve et pleine d’espoir. Contrairement à moi qui suis pleine de haine et suis prête à montrer mes corcs au premier danger apparent. Et même si je me trompais à mon propre sujet, ou devrai-je dire le sien, je sais que je pourrai la stopper à tout moment. Car après tout, ce corps m’appartient. Elle n’est qu’une simple moi sans mémoire, sans noirceur dans l’âme. Elle est si pure, si blanche, c’est presque ironique de se dire qu’elle est moi.

Voilà encore une preuve qui prouve que les souvenirs et l’éducation font des gens ce qu’ils sont. Regardez là, elle a été éduquée par ce Rey Klain, qui lui a rembourré la tête avec toutes ses idées idéalistes, bien trop idéalistes pour être réelles. Sincèrement, comment pouvez-vous penser ne serait-ce qu’une seule seconde qu’un jour on pourrait tous très bien s’entendre ? L’éducation, et le bourrage de crâne font les gens. Et vu comme c’est parti, jamais on pourra changer leurs idées. Jamais. La société est bien trop têtue, paralysée par la peur pour ne réflechir ne serait-ce qu’une seconde, et la justice est inexistante. Enfin, ce n’est pas le sujet.

La petite brise de vent qui passe sur mes vêtements mouillés et les refroidit me rappelle que je m’égare. Il est là, et je suis toujours dans ses bras. Je rougis un peu malgré moi. C’est pitoyable, on dirait une pauvre petite jeune vierge innocente. Tch, regardez-moi ça. Comment ferait-elle ? S’est-elle déjà retrouvée face à ce genre de situation ? C’est stressant, je ne sais pas comment agir. Et je ne veux pas me retrouver avec un couteau sous la gorge, et avec les yeux du gamin me regardant comme si j’étais une sale bête. Tch.

Je suis elle, et elle est moi.
La seule chose qui nous différencie sont les souvenirs.
On est toutes les deux les mêmes personnes.
Alors pourquoi ?


Je le repousse gentiment, tout en regardant sur le côté. Mes longs cheveux m’empêchent de voir. Certes, je suis moins habillée que lui, mais je ne crains pas le froid. Et je suis froide, alors je ne le réchaufferai aucunement. Il le sait. Cette excuse est stupide. J’enlève de mes épaules mon gilet et je le pause sur les siennes. Certes, il est mouillé, mais ne le mouillera pas plus qu’il ne l’est déjà. Et ça le réchauffera ne serait-ce qu’un peu, ça évitera le vent de passer sur sa peau. Du moins, je pense.

« - Dans cette position, je risquais plus te donner froid qu’autre chose. Tu le sais bien, je ne crains pas le froid…

Je parle peut-être trop ? Je n’en sais rien. Je ne sais pas comment elle aurait agit elle.

Elle n’est pas moi après tout.
Nous avons des convictions et des buts différents.
Nous ne sommes pas pareilles.
Elle est la lumière, et moi son ombre.
Même si elle est arrivée après moi.


Ca me désespère. Je ne veux pas échouer. Je n’aime pas échouer. Je ne peux pas échouer. Je ne peux pas souiller mon honneur, celui de ma famille. Je veux comprendre, aidez à moi comprendre. Quelqu’un, quelque chose, un signe. C’est insoutenable, c’est insupportable. Je ne comprends rien, ça me met dans une rage folle. Et pourtant, je suis incapable de m’énerver, je suis à bout, je suis fatiguée. Je ne comprends pas ce que j’ai ce soir. Pourquoi suis-je aussi faible maintenant ? Qu’est ce qui m’arrive ? Pourquoi ? Aidez moi à comprendre ! Je suis dans un état pitoyable. Mais à quoi est-ce que je me rabaisse ? Et je ne comprends même pas ce que j’ai tant envie de savoir. De comprendre. Je suis perdue. Je suis dans un état de folie.

Dites moi, expliquez moi. Pourquoi ces batailles. Pourquoi les sentiments. Dites moi, pourquoi je ne peux pas détester le monde comme je souhaiterai le faire ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à faire taire à jamais cette gamine ignorante. Pourquoi est-ce que je porte le nom des Klain désormais ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à détester ce sale rat en face de moi ? Lui, dont l’odeur m’écoeur. Dont je ne peux pas sentir le toucher. Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi je pleure… ? Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Pourquoi ? Mon cœur bat si vite, mon souffle s’accélère, et les larmes déferlent sur mes joues. Je ne comprends pas comment je suis arrivée à cet état. Je ne comprends vraiment plus rien. Aidez moi bon sang, aidez moi ! Non, ne m’aidez pas. Lâchez moi, je n’ai besoin de personne. Je suis déjà dans un état bien pitoyable, je n’ai pas besoin de plus. Non. Mais pourquoi je pleure ? Pourquoi tout ça m’arrive ? Cela ne m’est jamais arrivé avant ? Ces doutes, ces questions, cette folie. Je ne comprends pas. Mon cœur, j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine. Je ne comprends pas. Ca me fait mal. J’en peux plus, je hurle. .Je ne comprends pas. Aidez moi. Non, non. Juste, arrêtez-moi. C’est tout. Enfermez moi. Laissez moi me calmer. Cachez moi visage pour que personne ne le voit. Mon état. Je ne veux être vue par personne. Je…

Je ne comprends plus rien. Aidez moi.






Non, elle ne t'aime pas du tout.
Non, elle n'a pas ses règles.
Elle pète juste un plomb.
C'est une fille, tu comprends.

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